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 Fin de journée | Royounet ^^

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Madison Bridget Grinfield
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Madison Bridget Grinfield


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MessageSujet: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeVen 3 Juil - 18:35

    "Je veux pas que tu partes"
    "Mais, je dois rentrer retrouver Roy chez moi ma petite princesse"
    "Peux venir avec toi ?"
    "J'aimerais bien, mais malheureusement je n'ai pas le droit, pas encore en tout cas"
    "Je t'aime Maman'"
    Sourire aux lèvres mais larmes à l'œil, je déposais un bisou sur la joue de celle que j'appelais ma princesse. Il n'y a que peu de temps qu'elle avait commencé à m'appeler Maman, mais cela m'émouvait au plus au point. Cette petite orpheline que j'avais vu pour la première fois lors de mon premier jour en tant qu'assistante sociale, je voulais l'adopter et jamais je ne me le cachais. Cela me faisait mal de lui dire au revoir, je savais que je n'allais pas la revoir pendant tout le week-end, et chaque vendredi, cette même scène se répétait sans cesse.

    Installée au volant de ma voiture, je prenais le chemin du retour. Comme toujours, je râlais après les feux rouge qui me forçaient à m'arrêter. J'étais pressée de rentrer malgré la tristesse qui m'envahissait. Pour une fois, Roy et moi allions passer tout le week-end ensemble. Une idée qui me réjouissais énormément. Cela faisait bel et bien cinq ans que nous étions ensemble mais je l'aimais chaque jours de plus en plus. Posant alors le regard sur mon alliance je ne put m'empêcher de me remémorer ce fameux moment où nous nous étions dit "oui" il y a maintenant six mois. Je ne put, non plus, m'empêcher de repenser à notre rencontre. A l'époque, nous étions tout les deux en seconde, j'étais arrivée en milieu d'année, ne me sentant pas bien dans le lycée où j'étais à l'origine. Emploi du temps en main, je trouvais alors le moyen de me perdre dans les couloirs alors que tout le monde était, visiblement, rentré dans les salles de cours. Parcourant couloirs après couloirs, je tombais alors nez à nez avec un beau brun qui m'était alors inconnu. En un seul et unique regard, je ne put m'empêcher de ressentir des battements de cœur plus forts, il me plaisait, voilà ce que je m'avouait alors qu'il avoua être de ma classe.
    Le voyant jours après jours parler avec d'autres filles, je commencer à me dire que jamais je n'aurais ma chance auprès de lui... et pourtant. Ce jeune homme s'avérait être Roy. La suite de l'histoire ? Tout le monde la connait !

    Je fut sortit de mes souvenirs par un coup de klaxon lancé par une collègue qui passait à côté de moi en voiture. Après lui avoir fait un signe de la main censé dire au revoir, je ne parcouru plus que quelques mettre avant de me garer sur le parking privé de l'immeuble où je logeait. Je ne savais pas si Roy était déjà rentré où non. Je me contentais donc, de me diriger vers la porte de mon chez moi. . .
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Roy Brad Grinfield

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MessageSujet: Re: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeVen 3 Juil - 19:34

    « Bonjour à cous, habitant de Daytona. Il est sept heures et il est l'heure pour vous de vous lever ! Une belle journée ensolei... » La radio de mon réveil s'était déclenchée, comme tous les jours à sept heures, et, comme tous les jours, j'avais violemment appuyé dessus pour que le bruit cesse. Pas du matin ? En partie, surtout quand je savais que je passerais la journée loin de celle qui dormait à côté de moi et que j'avais épousé il y a six mois de cela. Le couple parfait ? A peu près. Nous sortions ensemble depuis maintenant cinq ans et je ne m'étais jamais senti aussi bien avec aucune autre femme. Le jour de notre rencontre était gravé dans ma mémoire pour toujours. Elle avait l'air si perdu... A sa place, j'aurais été dans le même état. La demoiselle débarquait en plein milieu d'année au lycée et elle s'était perdu dans les couloirs. Heureusement pour elle, à l'époque j'avais tendance à arriver toujours en retard en cours. On nous avait prévenu qu'une nouvelle arriverais et on nous avait donné son nom. Quand elle s'est présenté j'ai su que c'était elle. Au moment où j'ai plongé mon regard dans le sien, j'n'ai pas su retenir un sourire. Elle était vraiment charmante cette brunette... Le couloir aurait pu être remplis de dizaines de filles, je n'aurais vu qu'elle. Plus les jours passaient, plus Mad me fascinait. Aujourd'hui, elle porte mon nom et on cherche à adopter des enfants... Mais revenons-en à se réveiller difficile. Je me tournais rapidement vers ma belle et l'embrassait passionnément. Elle se réveilla doucement. L'instant d'après je filais déjà sous la douche. Un petit déjeuner express et je montais dans la Ford Mustang 65 noire que mon oncle et parrain m'avait acheté quelques années plus tôt. Elle était vieille mais la bête avait le don d'attirer les regards sur elle dans la rue.

    Au environ de huit heures, j'étais garé en face de ma boite. Je travaillais ici depuis quelques semaines comme architecte d'intérieur. Pour l'instant, mon travail se résumait en gros à étudier des plans d'appartements que les habitants trouvaient peu fonctionnel ou plus à leur goûts pour les modifier en quelque chose de meilleur. Plus facile à dire qu'à faire parfois. Certaines personnes, quand ils ne connaissent rien à l'architecture et l'agencement des pièces pensent qu'on peut faire des miracles dans leur salon..N'importe quoi. Comme toujours il allait faire chaud, 32°C. Avec le temps, j'étais habitué. A peine avais-je mis un pied dans mon bureau que ma secrétaire, parce qu'à ma grande surprise à mon arrivée j'en avais une, me signala que le boss voilà me voir dans son bureau dans deux heures... Résumé des deux heures qui ont passé très lentement : ai passé dix minutes à complètement angoisser, ai bu trois café, trois crayons en moins, me suis pris la poignée de la porte dans le coude en me retournant trop vite et j'ai enfin bouclé tous mes dossiers. Ma peur était infondée, il voulait simplement me faire part du fait qu'il était ravi que je travaille pour eux et que j'avais fait du bon travail. A présent, je pourrais m'occuper de plus gros clients et je devrais me déplacer chez eux. Mon premier rendez-vous était dans une demi-heure. J'y fut en à peine dix minutes. Les clients étaient assez jeunes et voulaient refaire entièrement leur salle de bain. Je pris quelques cliché, des notes concernant leur volonté et je suis repartie aussitôt. De retour dans mon bureau, j'ai commencé à dessiner leur actuelle salle de bain. Midi sonna. Comme toujours, j'allais manger à la cafétéria de l'entreprise. Ce n'était pas du luxe, mais ça me nourrissait. Mes collègues et moi avons passé un moment à discuter, puis à 14 heures, nous étions repartis travailler. Comme tous les vendredis, les heures étaient longues. A seize heures mon patron passait dans le couloir et me signala que je pouvais partir une heure plus tôt. Je dû retenir un YAHOU !

    Il était donc dix sept heures quand je démarrais ma voiture direction l'immeuble où se trouvait l'appartement que je partageait avec Madison. Vingt minutes plus tard j'étais arrivé. Comme je m'en doutais, ma toute belle n'était pas là. Elle arriverait dans un petit moment, ce qui me laissait tout juste le temps de lui préparer un bon petit repas. Je n'ai jamais été un cordon-bleu, bien au contraire mais je persistais pour arriver à faire quelque chose de bon. A vrai dire, la seule chose que je cuisinais assez bien c'était les lasagnes. Ça tombait bien, c'était son plat favoris. Une heure plus tard, les lasagnes étaient enfournées. Il en restait plus qu'à attendre. Un album des Red Hot résonnait dans l'appartement. Comme toujours, je me suis mis à chanter avec eux... J'ai toujours chanter cruellement faux, mais ça m'a toujours autant amusé. Bref... Juste au moment où le four signala la fin de la cuisson, des clés tournèrent dans la serrure. Je me pressait pour sortir le plat du four et le déposait sur la table, bien évidemment mise. Je suis allé jusqu'à la porte d'entrée, pour l'accueillir avec un tendre et passionné baiser.
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MessageSujet: Re: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeVen 3 Juil - 20:06

    Arrivée à mi-chemin dans les couloirs, je me mis à faire demi tour subitement. Nos quelques voisins installées sur leur balcon, profitant du beau temps, pourraient croire que je repartais, mais non. Légèrement tête en l'air, comme à mon habitude, je n'étais plus sure d'avoir fermé ma voiture à clé. Me passant la main gauche des les cheveux afin de repousser des mèches quelques peu gênantes, je me redirigeais donc vers ma propre voiture, celle que j'avais obtenue il y a de cela 2 ans, après avoir eu mon petit papier rose me déclarant apte à conduire. Main sur la poignée de la porte du conducteur, je m'apercevais, comme souvent, qu'au bout du compte, j'avais bien fermé le véhicule. C'est exactement à ce moment, quand je remonta la tête, que je vis la Ford Mustang de mon homme garée à quelques places de la mienne. Je compris donc que j'allais aujourd'hui, avoir le droit à mon petit comité d'accueil, ce qui m'enchanta encore plus. D'où je me tenais encore, j'apercevais la fenêtre de notre chambre, je n'avais alors plus qu'une envie, me précipiter vers mon appartement pour retrouver Roy. Accélérant mes pas, je choisis de prendre l'ascenseur afin de monter plus rapidement à mon étage. Ce choix était rare, non pas que j'étais claustrophobe, mais presque. Je n'aimais que rarement monter dans ces petits espaces clos seule, je n'avais qu'une peur, que l'ascenseur s'arrête entre deux étages. C'est donc, boule au ventre, que j'observais le chiffre rouge changer et afficher, secondes après secondes le Rez de Chaussée, le première étage et enfin le deuxième étage. Les portes s'ouvrirent alors, c'était la fin de l'angoisse.

    Ma main s'abattit sur la poignée d'une immense porte rouge mais celle-ci ne s'ouvrit pas. Je commençais alors à me poser des questions, me demandant si celui dont j'avais pris le nom de famille était réelement rentré. Postée devant ma propre porte close, je fouillais au fond de mon sac jusqu'à entendre le tintement de mes clés qui réagissait sous ma main qui ne formait plus qu'une griffe pour les attraper et les remonter vers la serrure. J'abatis alors, pour la seconde fois, ma main sur la poignée afin d'ouvrir, une fois pour toute, la porte me menant chez moi. J'eus à peine le temps de refermer la porte que Roy se tenais déjà face à moi, ce qui laissa alors mon visage se vêtir d'un immense sourire. Je prolongea alors le baiser qu'il me donna comme bonjour et me laissa aller dans ses bras, posant ma tête dans le creux de son cou.

    "Tu m'a manqué, si tu savais"

    C'est après cet aveu dont il se doutait surement, que j'aperçus, un peu plus loin, la table dressée, sur laquelle se tenait un plat que je ne distinguais pas vraiment. Je laissais alors travailler un autre de mes sens, l'odorat, et reconnus donc, à l'odeur, le plat que je préférais: les lasagnes. A la vue de cette table, mon cœur se mit à batte comme au premier jour de notre rencontre. Il était si attentionné envers moi. Toujours dans ses bras, je lui murmura un "merci" puis un "jeu t'aime" dans le creux de l'oreille. Visiblement, la soirée était bien partie, nous allions passée un bon petit diner en tête, rien de mieux après une semaine de travail que de se retrouver avec l'homme que l'on aime...
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MessageSujet: Re: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeVen 3 Juil - 21:40

    Les ascenseurs. Comme moi, Madison évitait de les prendre mais quand seulement quand elle était seule. Je dois avouer qu'être accompagné là dedans m'aurait encore plus effrayé que d'être livré à moi même. Depuis tout petit, je suis claustrophobe. Les espaces confinés m'effraient, tout comme être enfermé. C'est d'ailleurs pour ça que, même lorsqu'il pleut, je roule avec une fenêtre ouverte. La plupart des gens considère cela comme une peur irrationnel. Mais comment peuvent-ils juger ce qui m'effraie, eux qui ne savent rien de mon passer ? Mad' ne m'avait, elle, jamais poser de question sur la raison qui me donnait cette peur. Elle respectait tout simplement la décision que j'avais de ne pas vouloir en parler. J'avais jamais trouver le courage d'en parler, à qui que ce soit. Un jour l'heure viendra mais pas encore... Le traumatisme me semblait si proche...

    « Tu m'as manqué, si tu savais. » Je savais parfaitement. Elle aussi me manquait cruellement, même. Idiot ? Certains auraient pu le croire. Tous les matins j'avais du mal à la quitter même si je savais que je la retrouverais dans la soirée. Personne ne peut comprendre cette sensation tant qu'il n'a pas trouvé l'amour de sa vie. Ça peut semblait clicher, mais loin d'elle le temps passe moins vite, les secondes sont des heures et les minutes des années... La retrouver me faisait toujours un bien fou surtout le vendredi soir qui annonçait pour nous deux le début d'un week-end qu'on passerait comme toujours en amoureux. Je chérissais ces moments, depuis toujours. Que nous fallait-il de plus pour être heureux ? Peut-être l'arrivée de Jacee. Rien que de nous imaginer tous les trois ensembles me faisait pousser des ailes. Madi ferait une mère formidable j'en étais persuadé. Elle travaillait dans un orphelinat comme assistante sociale, ayant abandonnée ses rêves de comédie et de célébrité. Je comprenais parfaitement son choix. Elle continuais cependant de jouer dans une troupe et j'étais présent à chacune de ses pièces. Nous étions là l'un pour l'autre et nous avions tout les deux eu un rêve brisé. C'était sûrement ce qui faisait notre force en plus de l'amour que nous portions. Son étreinte me réchauffa le cœur. Elle se laissa aller dans mes bras, comme toujours quand je venais la surprendre à la porte. Elle me murmura un « merci » puis un « Je t'aime » alors que je glissais mes mains dans son dos. Même après tant d'année, ces sept lettres là me faisait frissonner quand elle les disait dans un simple soupir. Sourire aux lèvres, je resserrais légèrement mon étreinte.

    « Moi aussi, mon amour. »

    Doucement, ma main gagna la sienne et je l'entrainait jusqu'à la table. Je commençais à avoir faim. Les lasagnes à la viande n'était pas ce que je préférais, je les trouve meilleurs aux légumes mais elles ne ma répugnaient pas pour autant. De toute façon, j'aurais été prêt à tous les sacrifices pour elle, du plus insignifiant au plus risqué... Comme le meilleur des gentleman, je lui tenu sa chaise quand elle s'asseyait. Je mit ensuite une musique plus calme, plus romantique aussi pour nous entourer pendant que nous mangerions. Je m'assis en face d'elle, souriant, comme à chaque fois que mon regard croisait le sien.

    « Ce soir le chef vous propose, comme souvent d'ailleurs, des lasagnes !! »

    Mon sourire s'était élargi à la fin de ma phrase. Il faudrait que j'apprenne à cuisiner quelque chose d'autre ou que je prenne de sérieux cours de cuisine... Tranquillement, je la servie puis ce fut mon tour.

    « Alors, comment était ta journée chérie ? »
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MessageSujet: Re: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeVen 3 Juil - 22:47

    Certains ne comprenaient pas la raison qui avait fait que Roy et moi, nous nous étions rapprochés et ne formions plus qu'un. J'avoue que cela peut en étonner plus d'un, nos places au lycée ayant été assez différentes. Roy était, il faut l'avouer, l'un des charmeur de l'établissement. Les filles en manquent d'amour venaient à prononcer son nom plus d'une fois en l'espace de quelques minutes. Ces mêmes filles que je n'aimais d'ailleurs guère à cause de leur caractère, se mettaient donc à me jalouser, moi la jeune fille toujours souriante qui avait l'habitude de rester dans son coin, de rester solitaire. Oui, au lycée j'avançais vraiment seule et n'avais trouvé que quelques personnes avec qui sympathiser. Mon passé était trop douloureux et le fait de le garder secret me faisais souffrir. En effet, lors de mes six ans, alors que j'allais, quelques jours plus tard fêter ma septième année, se passa un événement qui, encore aujourd'hui, hante mon esprit. Il devait être neuf heure du soir lorsque nous entrions dans un des taxis de la ville. Le trajet s'annonçait habituel et pourtant, pourtant au bout de quelques minutes, le véhicule jaune percuta, à toute vitesse, un camion n'ayant pas respecter les faux de signalisation. Ce fut un choc terrible qui m'aura longtemps traumatisé, mais le pire n'était pas encore passée. Alors que je réouvrit les yeux, mes noires pupilles tombèrent immédiatement sur le corps sanglant de mon ainée... Je ne voulais pas comprendre ce qu'il s'était passé, et pourtant, on m'annonça bien vite qu'elle avait perdue la vie. Voilà donc le choc que j'avais vécu, ce choc qui avait fait de moi cette jeune adolescente muette que j'étais au lycée.
    Roy aussi n'avais pas eu une vie très simple, cela je le ressentait à chaque fois qu'il me parlait, toujours vaguement, de son passé. Jamais il ne m'a réellement avoué ce qu'il avait vécu, mais je ne le forçait pas car je connaissais parfaitement cette situation. Moi même, j'avais mis du temps à y annoncer la mort de ma sœur, la séparation de mes parents, le fait que mon frère et moi nous étions retrouvés séparés, la mort de ma mère et enfin, le fait que je fuyais aujourd'hui mon père devenu alcoolique. Tout ce dramatique passé, je ne l'avais avoué à Roy qu'après notre mariage. J'avais donc mis cinq bonnes années avant de franchir le pas. Je laissais donc à celui que j'aimais, le temps qu'il lui fallait pour se confier.

    Pour en revenir au présent, je restais blottie dans les bras de Roy encore quelques secondes, je m'y sentais tellement bien. Quand j'étais prés de lui, le temps s'arrêtait et je souhaitait que jamais, jamais nos moments de tendresse ne s'arrêtent. Je dû, contre mon grès, me dégager de ses bras mais, le fait de restait main dans la main avec lui me laissait le sourire. S'approchant alors de la table, il me tira la chaise, comme dans les grands restaurants. Lançant un regard séducteur, je pris donc place sur la chaise qui me tendait les bras. Installée confortablement, je le regardait changer la musique et me laissa totalement porter dans la soirée. Lorsqu'il s'assit face à moi, j'accrocha mon regard au sien.

    "Et bien, le chef a beau souvent me proposer des lasagnes, elles sont exquises... Et puis, quand le chef cuisinier est si beau, le plat ne peut être que délicieux"


    A ce moment donné, si jamais un inconnu observait la scène, il pourrait surement croire à un jeu de séduction, voir même à une technique de drague. Mais, tout cela n'était qu'un jeu entre nous. Cependant, je repris mon sérieux lorsque Roy me demanda le cours de ma journée. Après un léger soupir, je me mis donc à répondre.

    "Et bien, comme tout les jours je découvre en ces enfants des petits très courageux après se qu'ils on vécus. Et puis, j'ai presque était prise en otage par la petite Jacee qui ne voulait pas me voir partir... d'ailleurs elle m'as de nouveau appelée Maman ce soir... Dans tout, les cas, aujourd'hui, je n'ai pensé qu'à une chose: te retrouver mon cœur"
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MessageSujet: Re: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeSam 4 Juil - 0:48

    Madison était l'opposé de toutes les filles que j'avais fréquenté avant elle. En général, j'étais plutôt du genre à trainer avec les filles populaires, pleines d'amies qui avait besoin de réconfort pour une nuit ou plus. Mais en la voyant j'avais compris. Compris qu'elle serait la seule et l'unique, celle qui porterais mon nom et mes enfants, celle qui me verrait vieillir. Qu'importe qu'elle aime marcher seule dans les couloirs, qu'elle n'ai pas des tas d'amis. Lorsque je l'avait regardé et que pour la première fois elle m'avait sourire, mon cœur semblait avoir fondu comme du beurre sur une tartine grillée bien chaude. C'est simplement fantastique. Si il y a bien une chose que je souhaite à n'importe qui, c'est bien l'amour, le vrai. J'ai connu bien des choses dans ma vie : la réussite sportive, dans l'emploi, j'étais entouré de plein de filles et pourtant c'est le jour où je l'ai embrassé pour la première fois que j'ai su que je serais heureux à chaque moment passé à ses côtés. Je me souvenais encore parfaitement du frisson qui m'avait parcouru la colonne vertébrale. Tout simplement parce qu'à chaque fois que je la serrais dans mes bras et que je posais mes lèvres ardentes tous contre les siennes il me parcourais encore et toujours.

    J'étais au courant des plus sombres mésaventures de la jeune femme. J'étais touché qu'elle m'en ai fait part, surtout que j'étais le seul qui ai eu le droit à toutes ses confidences. La connaître était le plus important des choses. Je la trouvait fantastique, ou plutôt fascinante. Elle dégageait quelque chose à chaque instant. Je l'aimais, et l'aimerais toujours sans doute. Rien ne pouvait se mettre en travers de nous deux, même pas le temps. Si je devais sacrifier ma vie pour quelqu'un ça serait pour elle, évidemment. La façon qu'elle avait de jouer à ce petit jeu de séduction que nous avions lancer depuis les premiers jours. Le compliment qu'elle venait de me faire m'arracha un sourire.

    « Le chef a beau être sublime, servir à une cliente aussi sexy toujours ce même plat de lasagnes ça commence à être carrément criminel ! »

    Parler de son travail était toujours quelque chose qui la touchait. Elle semblait si blessée par la peine qu'elle voyait tous les jours dans leurs yeux. Cela m'attristait parfois... J'avais l'impression que tous les malheurs du monde lui tombait sur les épaules. Lorsqu'elle parla du fait que Jacee l'avait de nouveau appelé Maman je dû sourire un peu bêtement. Rien que le fait de parler de la petite me rendais totalement gaga.

    « J'ai aussi penser à toi toute la journée, ma belle. Tu ne peux pas imaginer comme c'est ennuyant de tenir un crayon toute la journée sans pouvoir te voir. »

    C'était vrai. J'étais doué pour faire des dessins industriels, mais je savais aussi faire des portraits et tout un tas d'autre chose. J'adorais particulièrement faire des portraits de Madi, j'aurais pu en remplir l'appartement, d'ailleurs mes cahiers de math du lycée en était plein. J'étais un jour allé avec elle à l'orphelinat pour voir Jacee. J'avais bien évidemment profiter de l'occasion pour dessiner le visage angélique de la petite. J'avais encore un peu de travail pour finir le visage de mon épouse mais en quelques heures le travail serait fini. Elle ignorait encore tout de cette image qui devait rester secrète jusqu'à la fin de sa création.
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MessageSujet: Re: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeSam 4 Juil - 11:58

    Cela avait beau faire 5 ans que nous nous étions embrassés pour la toute première fois et, 6 mois que nous nous étions dit enfin "oui", j'avais peur. Il m'avait juré fidélité, ce jour où j'avais revêtit la robe de mariée que ma mère aurait tant aimée que je porte, mais, je manquais cruellement de confiance en moi et avait peur, je ne me le cachais pas. Dans les premiers jours où nous nous étions rencontrés, mon cœur s'était tout de suite emballé pour lui mais je me l'était tout d'abord refuser. A l'époque, je n'osais m'attacher à quelqu'un, de peur de perdre cette personne à jamais, comme j'avais perdue cette sœur ainée que je considérais comme modèle et comme confidente. Aujourd'hui, bien qu'heureuse, cette frousse me hantait toujours: j'avais indéniablement peur de le voir partir de ma vie aussi vite qu'il était rentré dans mon cœur, dans ma tête, à dire en l'espace de quelques seconde, le temps d'un regard.Chaque jours, que ce soit dans mon immeuble, dans les rues ou bien encore au travail, je venais à rencontrer des jeunes filles charmante à qui j'enviais cette assurance que je n'avais pas forcement. Ce sont ces mêmes filles là que je jalousait. Non pas que je soit extrêmement possessive, j'avais peur qu'un jour, Roy croise leur regard et se dise qu'il avait finalement perdu temps d'années auprès de moi, peur qu'il avoue trouver d'autres filles qui, peut-être lui conviendrait mieux. Je savais que c'était mon passé qui m'avait donné ces craintes et je les assumais, certes, mais je les assumais assez mal. Quoi qu'il en soit, je ne voulais pas que Roy s'en aperçoivent. Si jamais il venait à l'apprendre, je ne sait pas si il verrais cela comme moi je le voit. Il penserais peut-être que je manquais de confiance en lui, alors qu'au contraire, c'était en moi que je manquais de confiance.

    C'était une des raisons pour laquelle je continuais mon jeu de séduction, pour continuer à entretenir quelque chose de fort et de sensuel entre nous deux. A première vue, cette séduction ne semblait qu'amusement, mais au fond, j'avais besoin de cela, Roy m'apportait énormément d'amour et arrivait même à combler, lorsque j'étais seule avec lui, mes pensées négatives sur les êtres chers que j'avais perdus à jamais. Aujourd'hui, nous avions donc décidé, dans cet élan de compliments, de nous déclarer chef cuisinier et cliente, l'espace d'une petite soirée qui, je l'espérait passerait le plus longtemps possible afin de prolonger le bonheur que j'avais d'être, enfin seule avec lui après une semaine fatigante.

    "Et bien, laissez moi vous dire que, peut importe le plat servit, le plus important pour moi et de passer ce diner avec vous chef"

    Soudain il m'avoua trouver le fait de tenir un crayon à longueur de journée très ennuyeux sans me voir. Comme moi, il avait un photo de nous deux qui le suivait partout où il allait. Cette photo prise le jour de notre mariage, ne me quittait désormais plus, ayant trouvé sa place dans un petit cadre de poche que je sortait de nombreuse fois de mon sac en une journée.
    Les minutes défilaient les unes après les autres. Nos assiettes étaient indéniablement vide, nous adorions les lasagnes, bien que Roy préférait celles aux légumes. Fixant alors ses si beaux yeux, je me leva, sans demander la permission au chef de soirée et vint me placer derrière lui. Posant chacune de mes mains sur ses épaules je lui commençait un minime massage puis, descendit doucement mes bras le long de son torse, jusqu'à ce que ma tête vienne frôler son épaule. C'est alors que j'appuya délicatement ma tête contre la sienne tout en allant chercher à mettre mes mains dans les siennes.

    "Alors, qu'à prévu le chef pour le restant de la soirée ?"

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MessageSujet: Re: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeSam 4 Juil - 21:06

    Depuis le début de notre histoire j'avais toujours eu une confiance totale en Madison. J'avais appris par expérience que la confiance était la base de toute relation. A vrai dire je ne voulais pas l'imaginer en train d'aller voir d'autres hommes. J'avais beau être populaire au près de filles, je n'étais pas devenu le basketteur que j'aurais dû être, je n'étais pas chef d'entreprise, à part dessiner je ne savais rien faire d'extraordinaire. Je n'étais pas l'homme parfait, le prince charmant qui arrive sur un beau cheval blanc. Ado' j'étais d'ailleurs un beau salopard. J'avais brisé le coeur à pas mal de demoiselles... Je ne voulais pas m'attacher, les filles étaient pour moi qu'un accompagnement de passage dont je me défaisait rapidement. La demoiselle que j'avais demandé en mariage était la première avec qui j'avais entretenu une relation si longue, plus de trois mois... Je n'avais d'yeux que pour elle, qu'importe ce qui se passait. La plus belle de femmes, le plus grand fantasme pourrait apparaitre devant moi je préférerais Madison à elle. Certains auraient pu croire que j'étais complètement fou mais j'étais tout simplement amoureux. J'aurais pu passer des heures dans ses bras, à lui parler sans rien faire d'autre. J'aurais aimé qu'on vive sur une île déserte, pour que personne ne nous envie notre bonheur et ne cherche à nous le briser. Notre mariage faisait partie des plus beaux jours de ma vie. Je me souviens à quel point elle avait peur, mais je trouvais ça quelque peu irrationnel ? De quoi pouvait-elle avoir peur ? Que je décide finalement que je ne voulais plus vivre au quotidien à ses côtés ? Ou peut-être simplement que je lui lâche un « Non » simple et froid qui aurait claquer dans l'air comme un coup de tonnerre. Comment aurais-je pu ? Elle était toujours pour moi, depuis toujours. Depuis le jour où je l'avais trouvé, je n'avais plus envie de la quitter. J'aurais aimé vivre des millions d'années près d'elle.

    La photo qui remontait au jour de notre mariage séjournait dans mon porte monnaie, seul objet que je ne quittais pas de la journée. J'avais l'impression de pouvoir l'avoir avec moi à chaque instant. J'avais une autre photo d'elle qui reposait sur mon bureau. La plupart de mes collègues trouvaient ça marrant. Je n'avais que 23 ans, elle 22 ans et pourtant nous étions fou amoureux, plus que ne l'avait jamais été certains. Ethan, un collègue dont je m'étais rapproché rapidement, m'avait avoué qu'il nous envier. Sa femme l'avait quitté après un an de mariage et sept ans de relation. Elle avait trouvé mieux ailleurs apparemment. La façon dont il avait d'en parler montrer qu'il était plus qu'attirsté de cela. D'ailleurs, cela me touchait moi aussi. Je savais l'amour fragile mais je voulais croire qu'il était plus fort que tout, que ce que j'éprouvais pour la demoiselle qui se tenait en face de moi durerais pour toujours. Mad se leva et viens se glisser dans mon dos. Mes bras sur les siens, elle china sa tête dans mon cou et faufila ses doigts entre les miens. Doucement, je caressait la paume de sa main avec le pouce. Sentir son souffle sur ma joue me faisait un bien fou. Elle m'interrogea sur la suite de la soirée. Je souris avant de déposer un baiser sur sa joue, tendrement.

    « Et bien, une petite séance télévision parsemée de tendres câlins. Est-ce à la convenance de Madame ? »

    Doucement, j'écartais ma chaise pour me mettre à ses côtés. L'une de mes mains glissa dans son dos, pendant que l'autre se logea sur ses épaules. Je la regardais dans les eux, sans rien dire. Parfois, les mots étaient superflus et futiles. Je ne croyais pas à l'attraction des corps humains, à l'alchimie de l'amour avant de le ressentir pour la toute première fois. Nous étions tout prêt l'un de l'autre. Passionnément, je déposais mes lèvres brûlantes sur les siennes si douces.

    « Qu'est-ce que j'ferrais sans toi... Je t'aime. »
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Madison Bridget Grinfield
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MessageSujet: Re: Fin de journée | Royounet ^^   Fin de journée | Royounet ^^ Icon_minitimeSam 4 Juil - 21:40

    Autour de notre couple, les réactions étaient différentes. Certains nous enviaient, à tout juste 22 et 23 ans respectivement, on filait le parfait amour, du moins, à nos yeux. Beaucoup de personnes attendait ce moment mais ne le voyais jamais venir. Moi, je ne m'estimais pas chanceuse, mais tout simplement heureuse. J'avais trouvé mon bonheur et en profitait pleinement. D'autre, au contraire, ne nous comprenaient pas. Ils nous disaient encore trop jeunes et insouciants pour vivre une vie de couple marier. Mais, toutes ces réactions, je m'en fichais, je m'estimais moi même assez mature pour choisir ma propre destinée. La seule réaction qui m'aurait intéressée aurait été celle de ma mère. Lors de mon enfance et de mon adolescence, elle était sans cesse là pour me suivre dans mes choix, m'écouter, me conseiller. Nous vivions presque une relation amicale et c'est ce que j'aimais en elle. J'aurais tant aimé lui présenter Roy, j'aurais voulu qu'elle assiste à mon mariage, qu'elle partage mon bonheur, qu'elle soit autant impatiente que mois suite à la demande d'adoption... Mais tout cela, malheureusement, ne s'était pas passé. Je regrettais sa mort, mon passé. Mais, si ma sœur et ma mère n'avaient pas perdue la vie, aurais-je rencontré l'homme de ma vie ? Toutes ces questions me trottaient de tant à autre dans la tête, questions loin d'être existentielles auxquelles je n'allait malheureusement jamais trouver de réponses.

    J'étais sûre d'une chose à cette heure de ma vie, je peux l'affirmer: c'est avec Roy que je veux passer les restant de mes jours, c'est avec lui que je veux adopter Jacee puis fonder une famille, avec lui que je veux vieillir, puisque, de toute les manière, c'est avec lui que je suis la plus heureuse. En ce moment, nous nous battions contre les services sociaux pour adopter la jeune Jacee, non pas que nous ne pouvions avoir d'enfants naturellement, mais puisque la jeune demoiselle s'était révélé être un véritable coup de cœur pour nous deux. En tant qu'assistante sociale, la procédure d'adoption restait tout de même la même et restait extrêmement longue. J'étais cependant consciente, mon métier apporterais une preuve de ma capacité à m'occuper d'un enfant. Roy quand à lui, avait toutes les capacités pour devenir père, je n'en doutais pas le moins du monde.

    "Une soirée télé parsemée de câlins ? Cela me va parfaitement chef. Mais, je vous préviens, je risque de na pas vous lâcher de la soirée"

    En effet, nous passions de nombreuses soirées, blottis l'un contre l'autre devant la télé, et lorsque nous ne nous adonnions pas à cette occupations, nous passions des longues heures assis l'un près de l'autre à refaire le monde et immaginer notre futur. Tout deux debout, l'un en face de l'autre, à côté de la table, Roy laissa glisser sa main dans mon dos, ce geste laissa un frisson me parcourir l'échine et j'en profiter pour me serrer contre lui. Les paroles qui suivirent de ma firent que plus frissonner. Déposant un doux baiser sur ses lèvres, je ne répondit même pas et le fixa tendrement. L'amour ne se soldait pas que par des mots. Les regards, les silences et les gestes pouvaient parler d'eux mêmes...
    Toujours dans ses bras, j'étais bien décidé à ne plus le lâcher, je le poussais donc, avec le peu de force que j'avais, vers le canapé, attrapant à la dérobée la télécommande qui était sur la table basse. M'arrêtant à quelques millimètres du sofa, je me stoppa, entoura le cou de Roy à l'aide de mes bras et le fixa dans les yeux pour la énième fois de la journée.

    "Les mots ne seront jamais assez forts pour exprimer l'amour que je te porte mon cœur"
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